BOBBY BROOM
Le mois de Janvier est le mois des vœux. Aujourd’hui sur ma boite électronique le guitariste Bobby Broom m’a fait parvenir les siens. Nous nous sommes rencontrés l’été dernier, je l’avais invité à participer à notre émission depuis le théâtre antique de Vienne où il jouait le soir même aux côtés de Sonny Rollins. Homme affable et chaleureux, son enfance s’est déroulée sur fond de disques de la Motown, de George Benson, Wes Montgomery mais aussi ceux de Muddy Waters ou encore Albert King . Je m’autorise ici à le mentionner puisqu’il m’en parle à nouveau dans son courrier. Au cours de notre entretien entre des extraits des classiques de Sonny Rollins, de son dernier compact enregistré en public paru chez Delmark, nous avions évoqué la situation à la Nouvelle Orléans après le passage de Katerina, il désira alors écouter le titre composé par Randy Newman et admirablement interprété par les Neville Brothers (qui étaient invités quelques jours plus tard), Louisiana. Le temps du morceau, il ferma les yeux et appuya ses mains sur les écouteurs du casque audio. L’émotion était palpable... La voix d’Aaron Neville le fit chavirer. Si vous passez par Chicago ne ratez ses prestations dans le célèbre club le Green Mill, Bobby Broom a l'étoffe des plus grands.
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